Cabinet de conseil en maîtrise des risques numériques, DBM Partners mène une expertise pointue en cybersécurité. Nous sommes spécialisés dans les quatre domaines suivants : Cybersécurité, Sécurité Offensive, Gouvernance Risque et Conformité et enfin Pilotage et Accompagnement.
Et pour tout savoir sur notre cabinet (sans même avoir à le demander), nous allons tout vous dire (ou presque) sur nos départements et ceux qui les dirigent. Pour ce nouvel épisode, Bruno FORSTENDICHER nous ouvre grand les portes de son département Pilotage et Accompagnement, inauguré en mai 2023.
Mais qui êtes-vous Bruno ?
Je suis le responsable du département Pilotage et Accompagnement créé en mai dernier. Je suis également responsable portefeuille projets pour le suivi de tous les projets internes du cabinet. Avant de rejoindre l’équipe DBM Partners en 2016 en tant que chef de projet, j’ai été interne aux études dans un grand groupe bancaire. Je m’occupe donc logiquement des projets clients bancaires chez DBM Partners, mais pas seulement : mutuelle, cabinet d’avocats… Mon périmètre est large. Comme je suis « touche à tout », et c’est ce qui me plait dans mon boulot, je peux à la fois intervenir du côté métier, du côté technique (en étant chef de projet infrastructure), faire du pilotage de feuilles de route sécurité, de la gouvernance de programmes de transformation, etc.
Pouvez-vous nous expliquer ce que fait votre département ?
Notre objectif au sein de l’équipe Pilotage et Accompagnement est de conduire les projets et programmes de transformation, qu’ils soient technologiques ou stratégiques, en favorisant une adoption maitrisée des nouveaux usages numériques. L’équipe projet se mobilise donc pour accompagner et relever les défis qui se présentent lors des transformations des SI de nos clients. Et si le volet pilotage semble évident, j’ai à cœur de développer le volet accompagnement. Car dans la mise en place d’un projet, sans une adhérence forte des utilisateurs finaux, tout peut s’écrouler et donner l’effet contraire de celui attendu. C’est notamment vrai dans le domaine de la cybersécurité, qui nécessite une sensibilisation importante à cet enjeu auprès des collaborateurs.
« Il n’y a pas de journée type pour un chef de projet, chaque mission est différente »
Véritable moteur de la transformation, la conduite du changement est donc amenée à se développer dans le département pour compléter la chefferie de projet. Cet accompagnement est basé sur des méthodologies modernes pour conduire et favoriser une adoption des nouveaux usages, contribuant ainsi à la montée en maturité des organisations clientes et de leur processus projet. Enfin, il faut savoir que chez DBM Partners il n’y a pas de journée type pour un chef de projet. Chaque mission est différente, avec ses problématiques propres qui se traitent de façon totalement indépendante les unes des autres.
Quels sont les enjeux, présents et futurs, de votre département ?
L’un des enjeux du département à court terme est d’étoffer l’équipe. Et même si les chefs de projet ne sont pas rares sur le marché, leur tendance naturelle est de se diriger vers les grands groupes « prestigieux ». Heureusement cette tendance commence à s’inverser car nombreux sont ceux qui découvrent que dans ces gigantesques structures, ils ne sont que des numéros, le volet humain étant inexistant.
Ce qui est loin d’être le cas chez DBM Partners. Dans une structure plus modeste, les échanges et l’entraide est beaucoup plus aisée. Et ici la co-construction est de mise. Nous avons d’ailleurs mis en place une plateforme pour que nos collaborateurs puissent soumettre les idées qu’ils jugent intéressantes pour le cabinet. Si l’une d’entre elles est retenue, nous accompagnons le collaborateur qui a soumis cette idée tout au long du projet pour la mise en place et la réalisation de celle-ci.
Un autre enjeu proche est l’évolution de notre périmètre, notamment avec l’IA. Même si le cœur de métier de la chefferie de projet ne va pas fondamentalement évoluer, je pense nous ne connaissons même pas encore les domaines que nous aurons à traiter dans les années à venir. Car si nous partons du principe que l’IA va engendrer de nombreux métiers qui n’existent pas encore, et si nous prenons en compte la rapidité de son développement, il est difficile d’imaginer le monde qui se prépare actuellement sous la partie immergée de cet iceberg technologique.
Pouvez-vous nous donner un cliché qui vous irrite sur la cybersécurité véhiculé au cinéma ?
Le cinéma et les séries véhiculent toujours cette impression qu’un hacker peut tout faire vite. Il ne reste plus que 30 secondes pour désarmer une ogive nucléaire ? Pas de problème quelques frappes sur le clavier et le problème est réglé ! Idem pour s’introduire dans un serveur du FBI via une méthode jamais expérimentée, en 3 secondes c’est fait. Pirater un système de feu de signalisation d’une grande ville pour donner tous les feux verts à ses comparses, sans jamais l’avoir fait et en temps réel, aucun problème ! Tout à l’air facile et rapide. Alors que c’est exactement le contraire. Le domaine de la cybersécurité est très méthodique, demande du temps pour cranter chaque étape et s’assurer justement de ne rien laisser au hasard. Et ce qu’il s’agisse de la rédaction d’un document de gouvernance, d’un code de validation de test informatique, ou d’un process à mettre en œuvre dans un projet. La précipitation est justement tout ce qu’il faut exclure.
